Aujourd’hui, nous avons pris le train pour Marburg (Marbourg en français), une expérience nouvelle pour certaines élèves du groupe. Rüsselsheim-Francfort puis Francfort-Marbourg.
Le temps est toujours aussi frais mais sans pluie. On s’habitue.
Une fois arrivés, nous avons pris le bus pour la vieille ville, où nous attendaient deux guides, un pour les Allemandes, une pour nous.
La ville a profité des actions de celle qui est devenue Sainte-Elisabeth (Elisabeth de Hongrie) en faveur des pauvres et des malades. Elle aurait en son temps accompli des miracles, ce qui a par la suite fait que Marburg est devenue une ville de pèlerinage.
Par la suite, la ville est devenue un centre de la réforme protestante, avec notamment une des plus anciennes universités d’Allemagne.
La ville a à peine été bombardée et conserve de nombreuses maisons à colombages, avec également des églises dont l’âge impressionne nos élèves.
Nous voyons aussi, à certains endroits dans les rues, en général devant l’entrée de maisons, des « Stolpersteine », des « pierres qui font trébucher ». Voir ici l’article de Wikipedia à ce sujet
En fait il s’agit de plaques de métal de la surface d’un pavé, qui dépassent un peu du sol, de telle sorte qu’on puisse trébucher sur elles. Chacune porte le nom d’une personne, sa date de naissance, ainsi que la date où elle a été tuée, en général dans un camp. Le fait que cette petite plaque nous fasse trébucher est une façon de ne pas oublier qu’un jour cette personne a été emmenée pour ne plus revenir.
Nous parcourons la vieille ville avant de rentrer à Rüsselsheim. Nous admirons au passage un orgue dans une église, avant de profiter de la vue sur la ville.